Le détournement d’héritage par temps de pandémie.

La pandémie mondiale liée à la Covid-19 s’est traduite par le décès prématuré de plusieurs millions de personnes. Certains héritiers peu scrupuleux en ont profité pour agrandir sa part du gâteau. Faux testaments olographes et défense légale.

La pandémie Covid-19 a touché toute la planète, faisant plusieurs millions de morts, des décès souvent inattendus ou trop prématurés. Si bien que le virus se soit attaqué aux personnes plus âgées en priorité, toutes les tranches d’âge ont été concernées.

 

Dans ce contexte douloureux, certains individus ont profité pour détourner l’héritage de ses proches décédés.

 

Ainsi, on voit passer en justice des véhicules transmis juste avant, et même juste après le décès du titulaire, des disparitions d’objets de valeur, voire des faux testaments olographes, sortis de nulle part quelques jours, quelques semaines après le décès du testateur.

 

Dans ce contexte, l’expert en écritures et documents agréé auprès des tribunaux est de plus en plus sollicité, non seulement par la justice, mais aussi par les notaires, les avocats, les enquêteurs des forces de l’ordre, et même par les héritiers.

 

Lorsque le doute s’installe à propos d’un document suspect, un formulaire de cession d’un véhicule, un chèque bancaire du défunt, un testament olographe, une cession de parts sociales, pour ne citer que les plus fréquents, il est toujours possible de faire appel d’un expert graphologue judiciaire, seul compétent pour authentifier une mention manuscrite ou une signature attribuée, à tort ou à raison, au défunt.

 

Cette expertise peut être diligentée par les héritiers, par les avocats ou les notaires, préalablement à toute action judiciaire, mais aussi par la justice elle-même et par les enquêteurs judiciaires, avec l’aval du procureur de la République.

 

Dans tous les cas, l’expertise du graphisme ou l’analyse scientifique d’un document suspect peut apporter bien de réponses, souvent invisibles à l’œil nu, à propos de l’origine du document, de la date réelle de fabrication, de l’auteur, des instruments utilisés, le papier, l’encre ou l’imprimante, parmi d’autres.

 

Pour rappel, le faux et l’usage de faux document sont punis de trois à cinq ans d’emprisonnement et de 45 000 € d’amende, d’après l’article 441.1 du Code pénal français.